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Pas de jour férié pour GY!BE

Jeu 1 nov. – Godspeed You! Black Emperor

La grande salle remplie mais pas comble et tant mieux, on peut respirer, on n'est pas entassé les uns aux autres.
Donc ce sont de bonnes conditions pour apprécier cette soirée de concerts.

Tout d'abord, j'arrive bien en retard et n'écoute que la dernière chanson du Dead Rat Orchestra.
Ils sont seulement deux sur scène. (le troisième homme du groupe est absent pour cause de « baby break »).
En un seul titre, je suis transportée virtuellement ailleurs. Cette guitare et ce violon sont magiques : l'effet frais de ce son traditionnel, naturel et enjoué me projette dans un pub chaleureux une pinte de bière brune à la main alors que non, je suis bien restée à Cenon. (téléportation à moindre coûts moléculaires, moi je dis OUI !)

Vraiment un chouette instant, histoire de patienter pour le groupe canadien qu'on n'a pas vu en terres bordelaises depuis 9 ans. C'est sûr, ils sont attendus comme les Messies…et c'est peu dire..dans la salle règne justement un silence de cathédrale.
Le public (moi comprise) attend religieusement et en trépignerait presque.

La formation arrive, un par un, en commençant par la demoiselle Sophie Trudeau (violon) et se plaçant en demi-cercle. (Mike Moya à l'extrémité gauche et à droite David Bryant).
Avec autant de personnes sur scène (8, c'est pas rien), je trouve cette disposition très judicieuse car elle permet une bonne interaction entre eux, tout en restant ouvert sur le public.
Donc chacun leur tour, ils posent une à deux notes et pendant 20 minutes cela donne le bluffant Hope Drone.

Et quand ils lâchent le titre Madlic, issu de leur dernier album, nous sommes hypnotisés par les guitares se répondant entre elles, on dirait une conversation de cordes qui réjouit nos oreilles et nous plongent au cœur du sujet, à savoir le post-rock instrumental.

Ces 40 premières minutes sont les mêmes pour toutes les dates de leur grande tournée mondiale…le reste est fonction de la taille de la salle et je suppose de l'envie du moment des membres.

Et pour nous, la suite sera dans l'ordre le mélancolique  Moya (mon préféré du concert) où les notes de violon apportent l'espoir d'un rayon de soleil.
Le violon d'ailleurs arrive à imposer sa mélodie autour des 4 guitares et surtout face aux magnifiques solos de Mike Moya.
Puis c'est Behemoth  avec pas moins de 40 minutes pouvant illustrer à lui tout seul un film dramatique, avec la tension des silences, l'angoisse des basses et l'agressivité du volume sonore.
Et pour conclure : un peu de douceur avec BBF3 pour un final reposé et tout ça nous laissant, nous-public entièrement satisfait au bout de 2 heures entières de concert.

Pour moi, la messe est dite.

Illustration visuelles et sonore:
http://www.youtube.com/watch?v=bF9cdCnF_lw

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